Cette histoire se déroule le douze juillet mille neuf cent quatre vingt dix huit, la finale de la coupe du monde qui oppose la France au Brésil, commence dans deux heures. Un chauffeur de taxi, fervent supporter de l’équipe de France, est au téléphone dans son taxi.
_ « Non, non, ne dit pas ça, Florence, tu l’auras ta pension…… Oui ça fait deux mois, mais ce mois ci, tu les auras……. Mais oui, j’y pense à ma fille, je ne fais que ça, mais j’ai rarement des clients……. Tu l’auras……. Je passe la chercher dimanche et en même temps, je te passe la pension……. Ca ne sert à rien d’appeler ton avocat, si je te le dis……. Bon a dimanche, embrasse la petite. »
Et il raccroche et dit
_ « Qu’elle casse couilles, c’est pas vrai. »
Il regarde sa montre et se dit
_ « Plus que deux heures et la finale commence. »
Il prend le micro de sa radio du taxi et dit
_ « La vingt et une rentre au bercail. »
Une voix lui repond
_ « Non, Gérard, il y a encore une course. »
_ « Non, non, il est dix neuf heures, j’ai finit, donne la, a quelqu’un d’autre. »
_ « C’est ton secteur, Gégé et tu n’as pas fait ton cota de client aujourd’hui. »
_ « Je ne peux pas, il y a le match. »
_ « Je m’en fou, tu t’en occupe, ce n’est que ton deuxième client de la journée. »
_"Bon, c’est ou ? »
_ « Dix sept rue maréchal Leclerc. »
_ « Et c’est pour ou ? »
_ « Aucune idée, il ne me l’a pas dit. »
_ « Bon, j’y vais. »
Il raccroche le micro, démarre son taxi et part chercher sa course en disant
_ « Il ne va pas me faire chier celui là, je le sent, je vais expédier sa course en deux temps trois mouvement. »
Arriver au dix sept de la rue dite, Un monsieur monte dans le taxi et Gérard lui demande
_ « Bonjours monsieur, ou doit-je vous déposer ? »
_ « A Guerville. »
_ « Ou ça ? »
_ « A guerville. »
_ « C’est ou ? »
_ « Pas loin de mantes la jolie. »
_ « Non, non, je ne sort pas de Paris, je ne veux pas louper la finale. » Mais moi, non plus, je suis client, je vous demande de m’amener à Guerville, vous m’amenez à Guerville, je vous donnerais un bon pourboire. »
_ « Bon, mais je passe par l’autoroute, a votre charge bien entendu. »
_ « Si vous voulez. »
Et les voilà partis pour Guerville, le client lui dit
_ « En plus, il ne vas pas y avoir beaucoup de monde sur le périphérique, tout le monde doit être chez lui a attendre le match. »
_ « Ouais, il y en as qui en ont de la chance. »
Répond Gérard dans ses moustaches, sa ce confirme, personne ou presque sur les routes, mais arrivé au péage de Mantes la jolie, une file de voiture dantesque, que ce soit dans un sens ou dans l’autre. Gérard constate
_ « Ce n’est pas possible, combien de temps, on vas rester bloquer ici ? »
_ « Même pour rentrer, il y a du monde, vous devriez prendre par la campagne, vous irez plus vite. »
Apres vingt cinq minutes d’attente, le taxi passe le péage et Gérard constate en regardant sa montre
_ « Une demi-heures qu’on attend, vingt heure quinze, plus que quarante cinq minutes et le match que commence, je vais loupé le début du match, c’est sur. »
_ « Du moment que vous ne loupez pas la fin. »
Lui repond le client avec un petit sourire, Gérard se retourne sur lui énerver, le client enchaîne
_ « Mais je vous donnerais un très bon pourboire, ne vous en faite pas. »
Arriver à Guerville, l’homme remercie Gérard
_ « Merci, beaucoup, tenez deux mille francs, vous pouvez gardez la monnaie, c’est pour vous. »
_ « Merci beaucoup monsieur. »
_ « Pour votre retour, vous retourner à l’église, ensuite vous suivez Goussonville, puis Jumeauville, Andelu, Marcq, Vous prenez la national jusqu'à Trappe et ensuite Paris est indiquer. » _ « Merci beaucoup monsieur, merci beaucoup. »
Et Gérard repart à toute vitesse dans les directions que lui a donner son client, en route il se dit
_ « Tiens son pourboire, va me payer la pension, ça tombe bien. »
Sur la route du retour, a la hauteur de Jumeauville, une voiture est sur le bas coté, Gérard ralenti, s’arrête et demande
_ « Il y a quelqu’un ? »
Personne ne repond, alors il regarde autour de lui et ne vois personne. Il regarde sa montre et dit
_ « Vingt heures cinquante, il ne me reste plus que dix minutes, avant le début du match. »
Il repart aussitôt, mais après trois kilomètres, il vois une personne au loin, les bras ballants, les vêtement délabrés, Alors Gérard s’arrête à son niveau, ouvre sa fenêtre et lui demande
_ « Monsieur, c’est à vous la voiture la bas, dans le talus ? » L’homme le regarde et ne repond pas. Alors Gérard continu
_ « Vous avez eut un accident ? »
L’homme lui repond
_ « C’est ma vie qui est un accident. »
_ « Vous voulez que je vous dépose quelque part ? »
_ « Je n’est pas d’argent. »
_ « Ce n’est pas grave. »
_ « J’allais à Paris, quand j’ai voulut éviter ce lapin. »
_ « Moi aussi, allez monter. »
_ « Vous avez vu, ils sont dangereux. »
_ « De quoi ? »
_ « Les lapins. »
_ « Mais pourquoi vous me parler de lapin ? »
_ « Je sais pas, je vous dit que j’ai eu un accident à cause des lapins, vous me dite , que vous aussi. »
_ « Non, on sait mal comprit, j’ai dit moi aussi, parce que moi aussi, je vais à Paris. »
_ « Ah d’accord ! »
_ « Montez. »
L’homme monte dans le taxi et dit
_ « Merci, Monsieur……. »
Il tend sa main et enchaîne
_ « Je m’appelle Pignon, François Pignon. »
Gérard lui sert la main et lui repond
_ « Moi, c’est Campana Gérard, ça va vous n’êtes pas blesser ? » _ « Non, je ne crois pas, a part mon cœur. »
_ « Ah bon ! Pourquoi vous dites ça ? »
_ « J’ai des problème familiaux, je ne vais pas vous embêtez avec ça. »
_ « Allez y, ça peut faire du bien d’en parler par moment. »
En même temps, il regarde l’heure et comme il est vingt et une heures, il met la radio en route. François lui dit
_ « Et bien ma femme viens de me quittez, elle demande le divorce….. »
Et des qu’il vois que Gérard a allumé la radio, il enchaîne
_ « Vous me demandez de vous raconter et vous ne m’écoutez pas. »
_ « Excusez moi, continuez. »
Et Gérard éteint la radio, François recommence
_ « Comme je vous le disais, ma femme viens de me quitter, elle demande le divorce. »
_ « Oh ! Je connais ça, moi j’ai divorcer, il y a six mois, ça mal fait au début, puis on s’en remet. »
_ « Non, moi je ne pourrais pas m’en remettre, j’ai perdu ma femme, mon fils et mon meilleur amis. »
_ « Pour votre femme et votre fils je comprend, mais qu’est ce que viens faire votre meilleur amis dans cette histoire ? »
_ « Elle m’a quitter pour lui, par dis. »
_ « Ah bon ! C’est vrai que c’est très dur ça, mais c’est la vie. » Gérard rallume la radio, le match est commencer et François se met a pleurer en disant
_ « J’ai faillit me tuer, tout à l’heure, je suis désespérer, je trouve une épaule pour me réconforter, il faut que se soit un footeux, j’aime pas le foot. »
Pignon éteint violemment la radio, si violemment qu’il casse le bouton, Campana ne le vois pas qu’il a casser le bouton, il sait qu’il l’as éteint, mais fait mine de rien et lui demande
_ « Et pourquoi vous n’aimez pas le foot ? »
_ « Parce que Thierry est un footeux. »
_ « Et qui est Thierry ? »
_ « Mon meilleur amis. »
_ « Vous le considérer toujours comme votre meilleur amis ? C’est bien. »
_ « Non, bien sur, mais j’ai du mal a l’admettre, qu’il m’aille fait ça. »
_ « Je sait, c’est dur a admettre, mais vous verrez, vous vous y ferez. Mais si vous permettez, j’aimerais écouter quand même le match, ça ne vous dérange pas ? »
_ « Non, vous êtes dans votre voiture. »
_ « Bien aimable. »
Lui repond Gérard en rallumant la radio, mais aucun son ne sort, alors il demande
_ « Qu’est ce qu’il se passe ? »
_ « Aucune idée. »
Innocemment repond Pignon, Campana rétorque
_ « Vous me l’avez casser. »
_ « Je m’excuse sincèrement. »
_ « Mais vous me fait chier, je loupe le match a la télé pour un client et vous vous me casser ma radio. »
_ « Je me suis excusé, j’en est pas fait exprès, mais j’ai des tas de problème, en ce moment, je les accumules. »
_ « Moi aussi, j’ai mes problème, alors…… »
Il arrête la voiture et continu a dire
_ « Vous allez descendre et attendre qu’une autre bonne poire passe dans ce coin pourris. »
_ « Mais on est à la campagne, presque jamais personne ne passe par-là. »
_ « Je m’en fou, c’est pas mon problème, descendez. »
François descend et Gérard part à toute vitesse. Pignon est sur le bord de la route, Gérard le vois dans son rétroviseur tombé a genoux, alors après trois cent mètres, Gérard s’arrête et fait marche arrière en disant
_ « C’est un homme qui a besoin de soutien, je suis passer par-là, mais je sent que je vais le regretter. »
Arriver à son niveau, il arrête la voiture, laisse le moteur tourner, il descend et Pignon lui dit
_ « Pourquoi êtes vous revenu ? Fallait partir, je me serais bien débrouiller tout seul. »
_ « Ne dite pas de bêtise, allez venez, je vais vous donnez un coup de main. »
Et d’un coup, le moteur de la voiture s’arrête, Gérard va aussitôt a sa voiture, monte à son bord et essais de l’allumer. Mais sans résultat, la voiture ne veux plus démarrer, il essais sa radio de taxi, avec le même succès, alors il descend et dit a Pignon
_ « Pourquoi, je vous est rencontrer, vous m’apportez que des galères, depuis que je vous est vu…….. »
Et en ce parlant à lui-même
_ « Mais pourquoi je suis revenu, j’aurais du partir et rentrer chez moi voir le match. Mais non, je suis trop bon, un vrai samaritain, trop con ouais. »
Il regarde sous le capot, tout est bon, il dit
_ « c’est la batterie, c’est sûrement la batterie. »
Il ouvre la portière conducteur, enlève le frein a main et commence à pousser. Pignon, voulant aidez, pousse la voiture aussi, en pleine élan, Gérard perd l’une de ses chaussures, il arrête donc de pousser pour la récupérer, il se dit que la voiture va continuer un petit bout de chemin avec l’élan. Mais quand il ramasse sa chaussure et vois derrière Pignon en train de pousser la voiture, il lui dit
_ « Pignon, arrêtez de pousser ma voiture. »
Pignon, non plus n’a pas vu Campana et s’arrête brusquement de pousser, mais avec l’élan prit, la voiture part tous droit vers la descente sans personne a son bord. Voyant ça, Gérard remet sa chaussure et cour derrière sa voiture, dépasse pignon en lui disant
_ « Qu’elle con. »
Et ne pu qu’admirer la chute de sa voiture dans le fossé. Campana est en haut de la cote, Pignon le rejoins et lui dit
_ « Je vous l’est dit, vous n’aurez pas du revenir pour moi. » Campana est excéder, il commence est s’approcher de Pignon violemment, mais ce ravise, prend son portable et essais de téléphoner, sans résultat, il dit
_ « Putain de campagne de merde, je ne capte pas le réseau par ici, merde, je ne peux pas laisser ma voiture dans le fossés ? »
_ « La mienne y est bien. »
_ « Vous fermez là, qu’est ce que vous faisiez à pousser ma voiture ? »
_ « Je voulait vous aidez et puis quand vous m’avez dit d’arrêter de pousser, j’ai arrêter. »
_ « Purée, la voiture, ce n’est même pas la mienne. »
_ « Ah bon ! Elle n’est pas a vous ? »
_ « Non et qu’est ce que ça peut vous foutre. »
_ « C’est juste pour discuter, c’est tous. »
_ « Je ne veux pas discuter avec vous, je ne veux plus, au moins là, elle ne se feras pas emboutir. »
_ « Qu’est ce qu’on fait maintenant ? »
_ « Vous je ne sais pas et je m’en fou, mais moi, je vais chercher une ferme, pour appeler un garage pour ma voiture. »
Et Campana part à pied suivit de pignon qui le suit à distance. Apres quelque mètres, Gérard se retourne, vois Pignon et lui dit _ « Vous allez arrêter de me suivre ? »
_ « Mais je ne vous suis pas, la route va tout droit, je ne vais pas retourner sur mes pas. »
Campana fait
_ « Pouf ! » Avec un geste du bras et continu sa marche. Apres dix minutes de marche sans que ni l’un, ni l’autre ne disent un mot, Campana hurle
_ « Mais c’est vraiment la pampa, c’est le désert ici. »
Pignon derrière lui dit en s’approchant en courrant
_ « Mais non, il y a une ferme la bas. »
En lui montrant du doigt, Campana dit alors
_ « Allons-y. »
_ « Ha bon ! Je ne vous dérange plus ? »
_ « Non, c’est pas contre vous, mais moi aussi, j’ai des problèmes. »
_ « Votre match, ce n’est pas vraiment un problème, a coter de moi, ma femme et mon meilleur amis. »
_ « Mais ma femme aussi, me met le couteau sous la gorge, ça fait deux mois que je n’est pas payer sa pension alimentaire et elle me menace de mettre au tribunal pour ça. »
_ « Vous aussi, vous avez le même problème que moi et vous c’est plus grave, ça fait six mois. »
_ « Mais de quoi vous parlez ? »
_ « De vous et de votre femme. »
_ « Et bien quoi ? »
_ « Vous avez dit ma femme tout à l’heure, c’est comme moi avec mon meilleur amis, vous la considérer toujours comme votre femme. »
_ « Vous dites n’importe quoi, je n’est pas dit ma femme. »
_ « Je peux vous l’assurer, vous avez dit ma femme. »
_ « Et puis alors, c’était ma femme, vous juste un copain. Ca n’as rien a voir. »
_ « Figurez-vous que c’était un très bon copain. »
Lui dit Pignon un peu vexé.
_ « Dans tous ça, ma fem …., mon ex femme me menace toujours, je suis du havre, je suis monter sur Paris en tant que taxi, il parais qu’il en manque de client ici, mais le tout faut connaître Paris. »
_ « C’est sur, si vous connaissez pas Paris, c’est pas facile. »
_ « Moi, tous ce que je veux, c’est de me sortir de cette merde et vivre une vie normal. »
_ « Moi aussi, mais ça vas être dur. »
Pignon dit ça en pleurant, Campana lui repond en le prenant par l’épaule
_ « Mais vous allez vous en remettre. »
Et il continu leurs chemin, arriver devant la porte de la ferme, Campana frappe et Pignon dit
_ « J’espère qu’il y a du monde. »
_ « Vos gueule, vous allez nous portez la poisse, j’espère qu’ils ont la télévision. »
Une dame assez âgée ouvre et leur dit
_ « Qu’est ce qu’ils veulent ? »
_"Excusez nous madame, on as eu quelque problème avec nos voitures et on aurais besoin d’un petit coup de main. »
Lui repond Campana, la dame rétorque d’un ton sec et campagnard
_ « Entrez les p’tits, restez pas dehors. »
Alors Pignon entre suivit de Campana, la première chose que vois ce dernier, est la télévision et aussitôt il demande
_ « J’ai remarquer que vous avez la télé, mais vous ne regarder pas le match de l’équipe de France ? »
_ « Non mon petit. »
Lui repond la dame
_ « Mais la France est en finale, c’est merveilleux. »
_ « L’équipe de France, a part le drapeau, je ne vois pas ce qu’elle a de Français cette équipe, comme dirais mon jean. »
_ « Mais je peux jetez un coup d’œil, pour voir le score ? »
_ « Non. »
_ « Allez madame, laissez moi regarder le score, juste le score. » _ « C’est pas que je veux pas, mon petit, mais la télévision est en panne. »
Campana est sur les nerfs, il lui demande
_ « Vous avez la radio ? »
_ « Non. »
_ « Et le téléphone, vous avez le téléphone ? »
_ « Non."
lui repond la dame, suivi de Pignon qui fini de l’achever en disant
_ « Et bien, vous n’avez pas de chance. »
_ « Toi ta gueule. »
Lui hurle dessus Campana qui sort de ses gonds. La dame lui rétorque
_ « Faut rester poli, mon petit, ce n’est pas la peine de s’énerver. »
Campana prend son portable, regarde et dit
_ « J’ai du réseau. »
Il compose un numéro et on lui repond
_ « Allos ! »
Campana commence sa conversation
_ « Michel….. »
Ca coupe, Campana regarde son téléphone, plus de batterie, il dit
_ « Qu’est ce qu’il m’arrive, je suis maudit, non, mais bien sur que non, je suis avec toi, tous simplement. »
Il ouvre la porte de la maison et jète son portable de mauvaiseté. A ce moment là, le mari de la dame arrive en disant
_ « Marie, marie. »
Il ouvre la porte et en voyant Campana et Pignon, il dit
_ « Bonjours les jeunes, Marie, la blanchette vas vêlé, il faut y aller tous de suite. »
_ « Bon, les petits, vous allez nous donnez un coup de main. » Ordonne la dame, Pignon réplique
_ « Qui va vêlé ? »
_ « La blanchette, notre vache. »
Lui répond Marie, Campana dit dans ses moustaches
_ « C’est le pompon. »
_ « Allez, venez les jeunes. »
Dit Jean tout exciter. Ils se rendent tous les quatre dans l’étable ou se trouve la vache, sur la route, Pignon demande à Marie
_ « Et comment ça ce passe un accouchement de vache ? »
_ « Comme pour une femme, très bien. »
_ « Non, moi je ne veux pas venir, déjà a l’accouchement de ma fille, je suis tombé dans les pommes. »
Dit Campana, jean lui répond
_ « Tu t’occuperas de blanchette. »
Ils entrent tous les quatre dans l’étable, blanchette est allongée sur le coté et jean dit à Campana
_ « Toi, tu vas te mettre à la tête de blanchette, n’hésite pas a la caresser et lui parler, pour la rassurer, moi et ma femme allons la vêlé et ton amis et bien, il vas regardez. »
_ « C’est super, je verrais au moins une fois un accouchement dans ma vie, pour mon fils, ma femme a eut une césarienne. » Explique Pignon, suivit de Campana
_ « Super. »
Dit-il ironiquement des gouttes de sueurs lui perlant sur le front. Jean dit
_ « Allez blanchette, pousse, pousse, on vois les pattes. »
La vache meugle, Marie demande à Campana
_ « Rassure la, parle s’y. »
Campana s’est genoux près de la tête de la vache et lui pose sa main près de la tête, mais hésitant encore. Pignon lui dit alors que la vache meugle toujours
_ « Allez y, Campana, rassurez là, elle n’attend que ça. »
_ « Alors, toi ta gueule, viens le faire, si tu sais mieux que moi. » _ « Ah non ! Moi je ne fait rien, c’est monsieur Jean qui l’a dit. » Lui repond Pignon, Jean lui demande
_ « Appel moi Jean, petit. »
Campana pendant ce temps là, caresse la tête de la vache en disant doucement
_ « Ca vas aller, ça vas aller. »
Pignon le regarde et lui un petit signe de la tête pour lui dire que c’est bien, Marie dit
_ « C’est bien blanchette, sort la tête et ça iras tout seul. »
Jean et Marie son en train de tirer les pattes, une fois que la tête est sortie. Pignon regarde ça et dit
_ « C’est rien merveilleux. »
Campana rassure toujours blanchette, la tête est passer, le reste du bestiaux passe a son tour, Jean dit
_ « Ca y est blanchette, c’est fini. »
Le liquide amniotique sort mélanger à du sang, Pignon en voyant cela dit
_ « C’est mervei…….. »
Et il tombe dans les pommes. A son réveille, il continu sa phrase _ « illeux. »
Et il vois le petit veau, lui lécher le visage, il dit
_ « C’est dégoûtant."
Il se relève, Jean lui fait remarquer
_ « C’est la nature. »
Marie arrive et donne un verre a Pignon en lui disant
_ « Tiens bois ! »
_ « C’est quoi ? »
_ « C’est du calvas, c’est bon pour ce que tu as. »
_ « Merci. »
Dit Pignon, il le bois sous les yeux de Campana, il enchaîne en n’en recrachant un petit peu par le nez
_ « C’est fort. »
Et tousse.
_ « C’est sur, c’est pas une boisson de fillette. »
Affirme Campana.
_ « Comment vous remercier les jeunes ? »
Demande Jean.
_ « Mais c’est rien. »
Répond Campana, Jean continu
_ « Marie m’a dit que vous avez eu des soucis avec vos autos ? » _ « Oui, si c’est possible que vous nous déposer à Paris, ce serait gentille. »
Lui demande Campana, Jean enchaîne
_ « Paris, ça me ferais mal, mais je peux vous laisser à Trappe, si vous voulez. »
_ « Et pourquoi pas a Paris ? »
Demande Pignon innocemment
_ « Parce que c’est une ville de fou, je n’y mettrais plus jamais les pieds. »
Lui repond Jean.
_ « Non, Trappes c’est très bien. »
Confirme Campana en regardant sa montre et il poursuit
_ « Si on ce dépêche, je verrais peut-être la fin du match. »
_ « Vous et votre foot. » Lui dit Pignon.
_ « On y vas les jeunes ? »
Demande Jean, Marie qui était parti dans la maison, reviens et dit en leur donnant un sac plastique
_ « Tenez les petit, se sont des casses croûtes de fromagie, si vous avez un petit creux. »
_ « Merci madame Marie. »
Lui repond Campana, en prenant le sac qui était fermer. Pignon la remercie a son tour.
_ « On y vas ! »
Demande Jean en poussant Pignon vers la voiture
_ « On est partis. »
Et ils partent pour Trappes. Jean conduit sa voiture, Campana est devant et Pignon derrière. La voiture est une vieille deux chevaux, Campana regarde, il n’y a pas de radio, mais non, déçu, il prend son casse croûte et demande à Jean en croquant dans ce dernier
_ « Jean, dans combien de temps on sera a Trappe à cette allure ? »
Car la voiture ne dépasse pas les soixante kilomètres heures, Jean lui repond
_ « Oh !Dans une dizaine de minutes, pas plus. »
_ « C’est bon, ce sera le début de la deuxième mi-temps. » Derrière Pignon dit
_ « Je me sent pas bien. »
_ « Quoi ? »
Demande Campana
_ « Je ne me sent pas bien. »
_ « Qu’est ce qu’il t’arrive ? »
_ « Je ne sais pas, la vache, la voiture qui tangue pas mal et le fromage qui pu, j’en peux plus, j’ai envies de vomir. »
_ « Qu’est ce que tu raconte, le fromage pu pas, tu es une petite nature ? »
_ « Un connaisseur, je vois. »
Lui dit Jean
_ « Moi, je ne suis pas un homme de la campagne, les fromage qui pu, c’est pas mon truc, moi c’est plutot le fromage pasteuriser, la vache qui rie, c’est truc là quoi. »
_ « C’est bien ce que je disait, une petite nature, avec un fromage comme ça, avec un petit pinard, hum, un délice. »
Lui repond Campana, Pignon fait de plus en plus de haut le cœur en disant
_ « Arrêtez monsieur Jean, je vais vomir. »
_ « Non, non, ne vous arrêtez pas, passe la tête dehors et prend l’air. »
Dit Campana a Pignon, celui-ci fait constater à Campana
_ « Elles ne s’ouvre pas, ni l’une, ni l’autre. »
_ « Vomis pas dans mon auto, le jeune. »
Dit Jean, Pignon se rapproche de Campana et lui dit
_ « Comment je fais ? »
Et il vois Campana croquer dans le casse croûte et sans prévenir, lui vomis sur l’épaule. Pignon aussitôt dit
_ « Désolez. »
_ « Mon auto, j’espère qu’il n’y en a pas dans mon auto ? » Demande Jean énerver. Campana finissant sa bouche dit
_ « Mais , non, vous voyez bien qu’il a tous vomis sur moi, votre voiture n’a rien. »
Il se retourne, regarde Pignon avec des gros yeux et continu
_ « Mais tu es une plaie, tu vois la petite plaie qui ne paye pas de mine, mais qui fait très, très mal, merde faut être con quand même. »
_ « Je suis désoler, mais ça vas mieux. »
Constate Pignon
_ « Pauvre con, c’est sur que ça vas mieux, tu m’as vomis dessus. »
_ « Bon, les jeunes, nous voilà arriver, je ne vais pas plus loin. » Constate Jean, Campana enchaîne
_ « C’est bon, je vous remercie bien monsieur Jean. »
Il descend de la voiture, jette son casse croûte, regarde son costume et dit a Pignon
_ « Descend Pignon, n’est pas peur. »
_ « Mais je te dit que je m’excuse. »
Lui repond Pignon en descendant de la voiture, Jean leurs dit
_ « Au revoir les jeunes, amusez vous bien. »
Jean fait demi-tour et s’en vas. Pignon regarde Campana qui n’est vraiment pas content et lui dit
_ « Je suis sincèrement désolez, j’en est pas fait exprès. »
_ « Mais je sais, tu ne fait jamais rien exprès, mais tu les fait quand même, je comprend pourquoi ta femme se soit tirer, si tu es tout le temps comme ça, c’est pas étonnant, tu as du y pourrir la vie a ta femme, je la comprend. »
Lui met a la figure Campana énerver, Pignon dégoutter lui repond
_ « Je sais que je lui est pourris la vie, même mon fils ne veux plus me voir, il dit que je suis un ringard, mais ne t’inquiète pas, je vais plus te la pourrir longtemps, salut. »
Pignon tourne les talons et part dans la rue. Campana déçut de ce qu’il viens de lui dire, le regarde avec compassion et d’un coup le portable de Pignon sonne et ce dernier repond
_ « Allos, oui, a non, c’est une erreur, au revoir. »
Campana voyant cela, se précipite en courrant vers Pignon, l’attrape par l’épaule, le retourne et lui dit
_ « Depuis le début, tu as un portable et tu ne m’as rien dit. »
_ « Tu ne m’as rien demander. »
_ « Peux-tu me le prêter ? »
_ « Pourquoi faire ? Ton foot. »
_ « Oui, pour savoir le score. »
Il regarde sa montre et continu
_ « Ca doit faire un quart d’heure que la deuxième mi-temps a débuter, s’il te plait et je m’excuse pour ce que je t’es dit, je ne le pensait pas. »
_ « Pourquoi tu ment ? Tu le pensait et tout le monde le pense, je le sais très bien que je suis chiant, que je suis une plaie, un con, mais je n’y peut rien, je suis comme ça et c’est tous. »
_ « Mais non, tu peux changer, si tu veux je t’aiderais. »
_ « Merci, tiens appelle qui tu veux. »
Pignon lui tend son portable, Campana l’attrape et dit
_ « Merci Pignon, je vais appeler Michel, c’est un fou de foot. »
Il fait le numéro et dit
_ « J’espère qu’il est chez lui… Allos, Michel…. Pourquoi ça a couper, merde tu n’as plus de batterie, non plus. »
Pignon lui repond
_ « J’y suis pour rien là. »
_ « Meeeeeerde ! »
S’exclame Campana en jetant le potable de Pignon dans la rue, un SDF qui station dans le coin dit
_ « Ta gueule, y en as qui dort ici. »
_ « C’était mon portable que tu as jeter. »
Constate Pignon, Campana s’excuse et demande au SDF
_ « Excusez moi monsieur, vous ne serez pas le score du match, s’il vous plait ? »
Un Campana métamorphoser en gentil homme, le SDF lui repond
_ « Non et je m’en fou, rien que pour faire chier le France et les Français. J’espère que ce sera le Brésil qui vas gagner. »
_ « Mais quel con, celui là, le métro….. »
Campana voit un panneau ou est inscrit métro, il poursuit
_ « Viens Pignon, on vas prendre le métro. »
_ « Mon portable, tu as jeter mon portable. »
_ « Je suis désolez, viens suis moi . »
_ « Et moi faut que je dise rien. »
Rétorque Pignon dans ses moustaches, ils se mettent à courir vers le métro, Pignon le suit, mais a distance, Campana lui dit
_ « Dépêche toi Pignon. »
_ « j’en peux plus, j’ai faim maintenant. »
_ « Fallait manger ton casse croûte…. »
Campana regarde sa veste et lui conclu
_ « Je n’est rien dit. »
Arriver à la station, Campana a le malheur de ne voir personne et il dit
_ « Il n’y a pas un péquin dans cette ville ? »
Pignon qui arrive lessiver et essouffler lui repond
_ « Tout le monde est devant sa télé. »
Le métro arrive et Campana dit
_ « J’espère qu’il y auras du monde dans ce métro. »
Ce dernier s’arrête, ils montent tous les deux dedans et ils s’aperçoivent que personne n’est dans ce métro. Pignon constate _ « Tu n’as vraiment pas de chance, dit donc. »
_ « Je te rassure, c’est depuis que je suis avec toi, mon cher amis. »
Le métro démarre, Campana continu
_ « Il doit y avoir un chauffeur ? Je vais aller voir. »
Toujours suivit de Pignon, mais sans succès, le métro est conduit par un pilote automatique, Pignon dit
_ « Il n’y a vraiment personne, une vrai ville fantôme. »
_ « Et tu crois qu’il vas à Paris ? ce métro. »
_ « Sûrement. »
Ils attendent dans ce métro désert, mais a un moment, la lumière se coupe et le métro ralenti, jusqu'à s’arrêter. Campana dit
_ « C’est beaucoup pour une seul soirée. »
_ « C’est vrai, ça fait beaucoup d’un seul coup. »
_ « Tu as l’habitude toi ? »
_ « Ouais, ma vie n’est que comme ça. »
_ « Franchement, j’espère que ça ne va pas durer longtemps. » Et ils attendent dans la nuit, que le métro reparte. Au bout de dix minutes, Campana Dit
_ « Faut que je sortent absolument. »
Et dans la nuit essais d’ouvrir une porte de force, Pignon lui dit _ « Ne fait pas ça, si le métro repart, comment tu fais ? »
_ « Je vais me gêner, de toute façon, avec toi, ça ne risque rien. » A force de persévérance au bout d’une minutes, Campana réussi a ouvrire la porte et dit
_ « Tu viens Pignon ? »
_ « Non, sincèrement, je préfère rester ici. »
_ « Si tu le veux. »
Campana part seul dans ce trou noir, au bout de cinq minutes de marche difficile dans le noir, il vois au bout du tunnel, une station et ce dit
_ « Ca y est, j’y suis. »
Et il se met a courir en disant
_ « Dommage pour Pignon, mais nos chemin se sépare ici. »
A peu près a dix mètres de la station, il entend un bruit venir du fond du tunnel, il se retourne et vois deux phares lui venir dans les yeux. Il monte sur le quai de la station et le métro quelque seconde après s’arrête a son tour. La porte s’ouvre et Pignon lui dit
_ « Vous voyez, il fallait juste attendre. »
Campana n’en crois pas ses yeux, il se dit
_ « Mais c’est moi, qui porte la poisse. »
Pignon descend, en se faisant se tord la cheville et tombe sur le quai. Campana se précipite vers lui et lui dit
_ « Ca vas, pas trop mal ? »
_ « Je crois que j’ai la cheville fouler ou même casser, j’ai mal. » Campana regarde sa montre et dit
_ « Il reste cinq minutes, s’ils gagnent, il y auras du monde sur les champs, tu peux m’aider est y aller ? Tu me doit bien ça ? »
_ « Ouais, ou nous sommes ? »
Campana regarde et lui repond
_ « Aux invalides, tu sais ou ça se trouve ? »
_ « Pas de problème, il faut sortir ici et prendre le pont des invalides, l’avenue Roosevelt et on arrive a la place de l’étoile. » _ « Tu connais bien Paris ? »
Lui demande Campana en relevant Pignon, Il tente de lui répondre, mais vois que Campana le relève avec son bras plein de vomis, Campana le voyant lui dit
_ « Désolez, mais c’est a toi, je vais te prendre de l’autre bras. » Pignon répond a sa question
_ « Je suis née a Paris, je connaît toutes ses rues par cœur. »
_ « Ca te d’irais de m’apprendre les rues de Paris et moi, je m’occupe de toi, le temps que tu ne vas pas bien ? »
_ « Si tu veux, ce serais bien. »
Campana soutient Pignon, pour l’aider a marcher, ils remontent dans la rue, sur le pont des invalides, une voiture passe dessus avec des jeunes gens aux fenêtres, qui brandisse des drapeaux tricolores, le klaxonnes hurlant et les jeunes chantent
_ « On est les champions, on est les champions et un, et deux, et trois zéro. »
Campana et Pignon, bras dessus, dessous, les regardent, se regardes. Campana content de ce qu’il viens d’entendre, Pignon content de voir Campana heureux lui dit
_ « C’est dingue d’être heureux comme ça, pour un sport, je vais peut-être me mettre au foot. »
_ « Tu verras, c’est une sensation super. »
Ils se regardent et Campana lui demande
_ « Là, je n’est pas pu voir la finale, mais pour la coupe du monde deux mille deux, tu viendras avec moi en Corée du sud et au Japon ? Ok. »
_ « Pas de problème, avec toi, j’irais au bout du monde. »
Et voilà, Campana qui rejoint les champs Elysée et fête la victoire Française, jusqu’au bout de la nuit. Les années ont passer et nous voilà en Corée du sud en deux mille deux. Avant le match de la France contre le Sénégal, dans les tribunes du stade, Campana et Pignon sont là. Campana sobre, habiller normalement et Pignon tout affrioler de bleu, de blanc et de rouge, en fervent supporters de l’équipe de France. Pignon dit a Campana
_ « On vas tous les battre, j’en suis sur, je le sent. »
Campana avec une tête déconfite lui repond
_ « Espérons, mais je crois que j’ai fais une connerie, en t’emmenant. »